Un enfant hyperactif est un enfant dont l'activité motrice est augmentée et désordonnée, accompagnée d'impulsivité, de réactions agressives et de troubles de l'attention. Il s’agit d’un trouble d’origine neurologique qui a plusieurs causes possibles.
L’hérédité
L’hyperactivité est un trouble psychique neuro-développemental caractérisé par trois types de symptômes pouvant se manifester seuls ou combinés : des déficits d'attention et de concentration, des symptômes d'hyperactivité et d'hyperkinésie et des problèmes de gestion de l'impulsivité. Il existe plusieurs causes possibles de l’hyperactivité. Pour le bien de vos enfants, il est important de connaître les affections qui peuvent les toucher afin de savoir quelle conduite tenir. De toutes les causes possibles de l’hyperactivité, la génétique représente la principale. En effet, pour les vrais jumeaux, lorsque l’un est atteint de cette pathologie, l’autre l’est aussi dans 80% des cas. De plus, un enfant atteint de l’hyperactivité a au moins un membre de sa famille qui en souffre aussi. Cependant, l’hérédité n’est pas le seul facteur explicatif de l’hyperactivité chez un enfant.
L’environnement
L’exposition à certaines substances toxiques, telles que l’alcool, le tabac, le plomb, les pesticides, entre autres, durant la vie fœtale expliquerait le développement de l’hyperactivité par l’enfant. D’autres facteurs environnementaux contribuent probablement à l’apparition de la maladie chez des enfants génétiquement prédisposés. Toutes ces substances ne sont pas encore connues à ce jour. Il est donc important pour une femme enceinte de ne pas exposer son enfant à des risques. Hormis l’exposition du fœtus à des substances toxiques, la carence en fer est également un facteur explicatif de l’hyperactivité.
Des lésions au cerveau
En dehors des facteurs environnementaux, des lésions au cerveau peuvent entraîner l’apparition de l’hyperactivité chez l’enfant. Une lésion ou une infection du cerveau, un manque d’oxygène à la naissance, ou d’autres complications liées à la naissance peuvent augmenter pour l’enfant les risques d’apparition du TDAH.